Ils viennent tout droit d’Écosse et sont fabriqués traditionnellement par une famille dont c’est le cœur de métier depuis 1890 et qui, grâce à son savoir-faire, s'est faite un nom dans le monde des spiritueux.
Nos deux alambics s’appellent Catherine et Christine. Nommer les alambics avec un prénom féminin éloigne le mauvais œil selon une coutume écossaise. Merci aux mamans respectives des garçons, de nous avoir laissé utiliser leur prénom pour baptiser nos alambics.
Chacun d'eux a un rôle différent au cours du processus de distillation, c’est pourquoi ils n’ont pas la même forme. Néanmoins, ils ont été spécialement conçus de telle sorte que le contact entre le cuivre et la vapeur alcoolique soit maximisé ! Ceci dans le but d’obtenir un alcool pur, léger et fruité...
Christine est le premier alambic d’une capacité de 50 hectolitres. Il a pour mission de séparer l'alcool du fermenté appelé le "Wash". L'alcool distillé à ce stade est appelé la "Petite Eau" en Normandie. Cet alcool titrant entre 25 et 30% alc.vol n’est pas consommable en l'état.
Catherine, le deuxième alambic a pour mission de purifier cette « Petite eau ».
Trois étapes pour Catherine :
- Les têtes : c’est le premier alcool issu de la distillation de la « Petite Eau ». Ce n'est pas un bon alcool et il est dangereux de le consommer.
- Le cœur : c’est l'alcool que nous recherchons, que nous gardons pour mise en tonneaux et en bouteille.
- Les queues : c’est l'alcool de fin de distillation. Il n'est pas très agréable à sentir ou à boire mais nous le gardons pour redistiller.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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